
18 jours embarqués sur l’Atlantique.
Une aventure au large, où l’océan efface les repères et fait émerger d’autres horizons. Une expérience humaine et sportive où l’on explore tout ce que l’océan révèle sur soi, sur le collectif, et sur notre rapport au temps et à l’environnement.
Un podcast embarqué au coeur de la Transat’
Entre Mindelo, au Cap-Vert, et Bequia, aux Antilles, The Other Side raconte 18 jours et 2100 milles nautiques d’océan à bord de Camogli, un voilier de 10 mètres.
Une traversée de l’Atlantique en équipage amateur, portée par l’envie de vivre pleinement l’expérience du large.
Au-delà de la performance sportive, le projet explore les enjeux humains et collectifs d’une telle aventure : la gestion de l’énergie, des ressources, des émotions et du temps.
Cinq épisodes de podcast immersifs pour partager les coulisses de cette transatlantique, du départ jusqu’au grand débrief à terre.
Retrouvez les 5 épisodes du podcast The Other Side
Une transat’ classique du Cap-Vert aux Antilles
Au départ de Mindelo, dans l’archipel du Cap-Vert, l’équipage de Camogli s’est élancé mi-janvier, profitant de la saison des alizés — cette période idéale où les vents d’est à nord-est soufflent de manière régulière et stable.
L’itinéraire emprunté suivait la route sud, classique pour une transatlantique vers les Antilles, permettant d’éviter les zones de calmes au nord et de bénéficier d’alizés plus puissants.
Pendant les deux premières semaines de navigation, les conditions ont été globalement favorables : vents établis entre 15 et 25 nœuds, mer formée mais maniable, quelques grains nocturnes sans gravité, et des nuits étoilées typiques de l’Atlantique tropical.
Mais les cinq derniers jours ont offert un tout autre visage de l’océan. Le vent s’est renforcé durablement à 30 nœuds établis, avec des rafales fréquentes jusqu’à 40-45 nœuds.
Une houle croisée de 3m50 est venue compliquer la progression, rendant la mer plus désordonnée et les manœuvres plus exigeantes.
Des conditions musclées, éprouvantes pour les organismes comme pour le matériel, mais qui ont aussi renforcé la cohésion de l’équipage et le sentiment d’avancer vers un accomplissement.